Au total 21 inspecteurs et 26 contrôleurs de l’Inspection générale du travail, nommés récemment, ont prêté serment, ce samedi 11 Mai 2024, devant les juges de la Cour d’Appel de Lomami, avant leur entrée en fonction.
La cérémonie de prestation de serment a eu lieu au cours de l’audience présidée par le premier président de la Cour d’Appel, Mpenga Mpenga Belesi, dans l’enceinte de la salle Ubuntu de l’hôtel du gouvernement provincial, servant de salle d’audience.
« Je jure devant Dieu et la nation, fidélité et obéissance à la constitution et aux lois de la République démocratique du Congo de remplir fidèlement ma charge et de ne pas révéler même après avoir quitté le service, les secrets de fabrication ou de commerce ou les procédés d’exploitation dont j’aurais pu prendre connaissance dans l’exercice de mes fonctions », ont-ils déclaré.
Ayant en charge la mission de régler les différends qui gangrènent le secteur de l’emploi, ces assermentés seront focalisés sur les dossiers des Antennes de Kabinda et Mwene-Ditu, à en croire le Chef de Division de l’inspection générale du travail, Kibambe Norbert.
Après que la cour a pris acte de leur serment, ces derniers ont promis de se pencher sur les différends entre employés et employeurs.
« ces inspecteurs et contrôleurs du travail qui seront déployés dans les antennes de Mwene-Ditu et Kabinda ville, travaillerons dans le respect des textes et lois qui les régissent, afin de trouver des solutions à plusieurs problèmes qui se posent à nos jours entre les employés et les employeurs dans tous les secteurs.», a déclaré le Chef de Division de l’inspection générale du travail, Kibambe Norbert.
Et de poursuivre « Ça c’est une manifestation solennelle, parce qu’avant qu’ils ne commencent à œuvrer, ils devraient d’abord prêter serment pour respecter la loi de notre pays ».
L’inspecteur Norbert Kibambe a, par la même occasion, exprimé sa gratitude au Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, au vice-premier ministre et ministre de la fonction publique ainsi que la ministre du travail et prévoyance sociale, pour l’implication en vue de réformer le secteur du travail.
L’occasion faisant le larron, le patron de la division provinciale du travail a émis le vœu de voir le gouvernement central budgétiser ces agents de l’État déjà matriculés, en vue de garantir les bonnes conditions de travail.
Sylvain Fizé Mukadi