Le Ministre provincial de l’éducation a procédé ce lundi 6 Mai 2024 au lancement des épreuves hors session d’examens d’État édition 2023-2024 dans la province éducationnelle de l’EPST Lomami 2. Le go a été donné à l’Institut Moyo Mupeluke wa Marie, au quartier Joseph Kabila, dans la ville de Mwene-Ditu, siège de la province educationelle Lomami 2.
Intervenant à cette occasion, l’Inspecteur Principal Provincial (IPP) Godefroid Sedeke Katalayi a laissé entendre que l’examen d’état est un instrument de mesure du niveau atteint par les finalistes de l’EPST sur l’ensemble du territoire national qui s’administre dans les mêmes conditions et manières afin de récolter les données fiables à la fin du calendrier scolaire.
Selon les statistiques livrées par l’IPP pour la province éducationnelle de Lomami 2 qui est à sa troisième année d’existence, 19.075 candidats prennent part à ces épreuves, dont 13.205 garçons, soit 69% et 5.848 filles soit 31%. Comparativement à l’année dernière, la province a connu une légère augmentation des effectifs suite à l’annexion du pool secondaire de Ngadajika 3 de Lomami 1 à Lomami 2, ce qui justifie aussi la hausse du nombre des centres de passation, de 54 à 61 centres avec ses effets d’entraînement.
Il a finit son adresse par l’encouragement des filles aux études vu que le nombre de fille est toujours inférieur à celui de garçon, bien avant de souhaiter que ces épreuves ses déroulent dans le respect des instructions pour une réussite seine.
Pour sa part, le Directeur de cette province éducationnelle, Müller Mulenda Keba Tshieba, a, dans son allocution circonstancielle, appelé les élèves finalistes à la sérénité.
« Le mot d’aujourd’hui est celui d’encouragement. Vous, élèves, vous serez nos remplaçants, je vous prie d’avoir confiance en vous même, l’examen d’État est une évaluation sommative et non un examen exceptionnel où vous allez trembler », a-t-il déclaré.
De son côté, le ministre provincial de l’éducation Simon Pierre Kambale a, bien avant de lancer les épreuves hors session, rendu hommages notamment au Président de la République pour les réformes dans le secteur de l’enseignement, le Gouverneur de la province ad intérim, sans oublier les cadres de l’EPST et les parents qui ont contribués d’une manière ou d’une autre, à l’organisation de ces épreuves. Il a aussi lancé l’appel aux différents intervenants à ces épreuves à travailler dans la synergie et la fédération d’efforts et surtout dans le respect strict des instructions y relatives pour que les résultats attendus soient le reflet de la qualité du travail et la détermination à combattre les antivaleurs.
Notons que cette session prévoit la dissertation, les épreuves traditionnelles pour les options techniques, l’oral de français et le jury pratique.
Alain Bingila