La capitale congolaise abrite dès ce lundi 03 octobre pré-cop27 sur le climat et le maintien de l’environnement. Plus de 46 ministre des pays africains, ayant les questions d’environnements dans leurs attributions réfléchissent sur la réponse à donner à la situation du changement climatique dans le monde avant la Cop27 qui pourra se tenir au mois de novembre prochain, en Egypte.
A l’ouverture, la ministre congolaise de l’environnement est revenue sur la responsabilité des pays pollueurs et que tout investissement dans la protection et la préservation des forêts ne doit plus être envisagée comme une aide au développement mais plutôt comme un investissement dans le système climatique mondial.
Eve Bazaiba n’a pas mâché les mots sur l’utilisation des forêts pour répondre aux besoins multiples, au lieu d’attendre un financement qui ne vient toujours pas de la part des pays industrialisés.
«Autant nous avons besoin de l’oxygène, nous avons aussi besoin du pain, que faire face à cette situation, nous avons besoin d’exploiter nos ressources naturelles et trouver du pain pour nos enfants. Mais sur la ligne de ce devoir, il y a de plus en plus des obstacles associés à la nécessité de réduire nos émissions. Plusieurs pays africains ont du mal à opérer le choix entre la survie de leurs populations et le contrôle de l’émission de gaz à effet de serre, alors que le continent est responsable que de 4% des émissions mondiale. Que faire dans ces circonstances ? Exploiter nos ressources et nourrir nos enfants ou les contempler et laisser les enfants mourir de faim ?», s’est interrogé Ève Bazaiba.
Ces travaux qui sont organisés par la RDC et l’Égypte, vont permettre aux participants de mettre la dernière touche dans les discussions multilatérales sur le climat avant la session proprement-dite de la Cop27 au mois de novembre prochain.
Serge KABULU