La ville de Béni a abrité du samedi 27 au dimanche 28 Août, la première édition du festival Tumaini. L’objectif de cette campagne d’espoir organisée par le conseil urbain de la jeunesse de Beni avec le concours de plusieurs structures de jeunes, notamment les associations des sportifs, opérateurs culturels et journalistes culturels, était d’offrir la plus »florissante robe » à cette partie de la province du Nord-Kivu préoccupée par plusieurs problèmes dont les tueries des populations.
Organisé sous le thème » Espoir-Résilience-paix », ce festival a permis aux artistes invités pour la cause, à faire danser, rire et faire réfléchir la foule réunie au stade du 15 octobre de Beni.
À la clôture de cette vaste campagne, Benjamin Asimoni, vice président du conseil urbain de la jeunesse, s’est réjouit du bon déroulement de cette activité culturelle qui s’est clôturée sans incident majeur.
« Nous avons réussi à placer les jalons, c’est-à-dire, nous avons accueilli toute la gamme de ce qu’on voulait que ça soit le contenu du festival. Donc, toutes les activités et tendances, nous les avons eues. Nous avons eu l’occasion de passer le message de paix, à sceller la collaboration entre les dirigeants et les dirigés et nous avons eu enfin, de rassembler un monde fou qui témoigne qu’à Beni il y a un monde résilient, qui a de l’espoir, qui aspire à la venue de la paix et qui participe également au processus de la paix », a-t-il indiqué.
Au cours de ce festival, plusieurs artistes de la région ont défilé pendant deux jours au podium avec un message de paix sous une satisfaction des habitants.
» Effectivement c’est un plus pour le retour de la paix car, c’est comme si c’était aussi une façon de nous aiguiller et nous faire oublier aussi le passé triste même si ce n’est pas la seule chose à faire », témoigne un habitant de Beni.
Le festival « Tumaïni » est une initiative du conseil urbain de la jeunesse de Béni (CUJ), qui entend servir de cadre de cohésion pour toute la population afin d’exprimer sa résilience face aux crises sociales et sécuritaires qui perdurent dans cette partie et qui ont terni l’image de marque de cette région.
Sylvain Fizé Mukadi