La prison urbaine de Mwene-Ditu devient actuellement un véritable mouroir ou mieux un enfer pour les détenus qui y vivent. C’est ce qui ressort du constat du bureau urbain de droits humains ville de Mwene-Ditu dont une copie nous est parvenue en ce début du weekend.
Selon ce apport qui couvre le mois d’août, les locataires de la maison carcérale se trouvent »un mouroir » dans lequel les conditions de vie sont inhumaines et marquées par le manque de l’assistance alimentaire et la carence en produits de première nécessité dans le centre de santé installé au sein de ce lieu de rééducation. Cela, couplé au délabrement très avancé de ce vieux bâtiment construit à l’époque coloniale pour servir de dépôt de noix de palme.
Par ailleurs, le Chef de bureau du service de droits humains qui signe ce rapport, Kabunda Ntabala Dikombo Dia Mvita, invite toutes les autorités pénitentiaires, à tous les niveaux à l’amélioration des conditions de vie de tous les prévenus et condamnés conformément à la déclaration universelle de droits de l’homme.
A ce jour, la prison de la ville ferroviaire compte 84 détenus dont 7 militaires et 77 civils, parmis les quels 19 personnes condamnés.
Alain Bingila