PubliciteC’est partie pour la double campagne de vaccination contre la rougeole et la fièvre jaune dans les 13 zones de santé de la province de Lomami. Si au chef-lieu de la province, c’est le Gouverneur ad intérim Elie Mulombo Mbwebwe qui a lancé l’activité, dans la ville ferroviaire de Mwene-Ditu, c’est le maire qui a présidé la cérémonie en présence du Chef de division provinciale de la santé, dans un des pavillons en construction au marché koloboyi situé au quartier Kanana dans la commune de Musadi.
Lancée ce jeudi 19 cette campagne qui débute effectivement le vendredi 20 octobre, s’étendra jusqu’au 29 octobre avec un jour de récupération soit 10 jours au total, et vise au moins 3.659.430 personnes âgées de 9 mois à 60 ans pour la fièvre jaune et 791.079 enfants de de 6 à 59 mois sur l’ensemble de la province. La ville de Mwene-Ditu quant à elle attend vacciner 339.000 enfants contre la rougeole et plus 1.639.000 personnes contre la fièvre Jaune.
Dans son allocution de circonstance, l’autorité urbaine, Gérard Tshibanda Kabwe a invité les parents à faire vacciner leurs enfants dans les sites les plus proches de leurs habitations et à eux aussi de se faire vacciner » car la fièvre Jaune tue ».
De son côté, Docteure Jeanne Bonzou, consultante de l’organisation Mondiale de la santé, a fait savoir aux participants à la cérémonie solennelle de lancement, l’importance de cette campagne qui, selon elle, est l’unique moyen de prévention contre ces maladies ( rougeole et fièvre jaune). Elle a également demandé à tout le monde de se faire vacciner.
De son côté, le Chef de la division provinciale de la santé de Lomami, Docteur Fréd Bulobo Mbayo a, au cours de cette même cérémonie, salué l’engagement du Président de la République et du Gouverneur de province qui fournissent multiples efforts pour le bien-être sanitaire de tout congolais.
Il sied de signaler que selon les statistiques, la province de Lomami a notifié, depuis la première à la 36e semaine de l’an 2023, 19.552 cas suspects de rougeole dont 571 décès soit une létalité de 2,9 %.
Stanis Kazadi Fataki/ Correspondant
