PubliciteDepuis peu, un message sous forme d’alerte circule sur la toile faisant état d’un abandon des matériels destinés à la construction du Pont Kazadi Musoko situé sur la rivière Lubilanji sur l’axe Ngandajika-Kabinda dans la province de Lomami. Saisissant la balle au bond, la Direction Générale de l’Office de route en charge de la construction de cet édifice public a rendu ce vendredi une mise au point pour tirer au clair la situation.
À travers un communiqué de presse, le Directeur Général de l’Office des Routes indique plutôt que le retard constaté pour le début des travaux est dû au fait que le choix du premier tracé fondé sur les études sommaires ne correspondait pas aux conditions de mise en œuvre de l’ouvrage. En toile de fond, la largeur de la rivière qui est de 220 m. Suite à cette évidence jugée »incontournable », l’OR annonce qu’une deuxième équipe d’experts a séjourné sur le site du 21 au 29 juillet pour, dit le communiqué, redéfinir le choix retenu et refaire les études techniques plus détaillées.
Poursuivant ses explications, le Professeur Jeannot Kikangala a révélé que c’est à l’issue de ce rapport que le patron de l’Office des Routes procédera immédiatement au lancement des travaux car, les moyens financiers nécessaires sont déjà disponibles. Cependant, l’Office des Routes réitère son engagement de travailler d’arrache-pied pour désenclaver les différents territoires et villages de la République Démocratique du Congo, tel que voulu par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.
Outre la limitation des résultats des premières études, le DG Jeanneau Kikangala évoque également le retard observé dans le traitement du dossier en raison des procédures administratives avec les autres administrations devant lui permettre d’être dans le délai propice pour la réalisation des travaux. Néanmoins, il annonce pour bientôt le lancement des travaux.
Notons qu’à présent certains matériaux necessaires à la construction du pont sont déjà déployés sur le site. Selon, l’Office des routes, ces éléments sont bien entreposés et gardés par les autochtones du village régulièrement payés.
Sylvain Fizé Mukadi
