Publicite« Mieux vaut un arrangement à l’amiable qu’un bon procès en justice», ce dicton trouve son essence dans le conflit qui a opposé l’équipe de pilotage GE Pumats à la population de Wikong, dans la chefferie des In Kanincin au territoire de Luilu.
Aux arrêts, depuis un peu près d’une semaine, sur fond d’accusation de la population, les gestionnaires de la Société GE Pumats ont recouvré leur liberté de mouvement ce mercredi 01 février 2022. Ils leur étaient reproché l’abandon sans motif valable des travaux de la centrale d’adduction en eau potable de Wikong et la vente des matériaux destinés à ceux-ci.
Selon les nouvelles en notre possession, une incompréhension résultant d’un déficit énorme de communication serait à l’origine du différend qui a fini en justice.
Pour sa part, le président de l’Assemblée provinciale, originaire du coin, qui avait soutenu la dénonciation de la population de Wikong le samedi dernier, salue l’issue de ce dossier. Docteur Berthos Kabey Diyal a aussi salué particulièrement la grandeur d’esprit du chef des chantiers Pumats, l’ingénieur Emmanuel MBOCK sans laquelle »un total découragement » s’installerait dans le chef du groupe d’executants de ce projet.
Toute en présentant sa compassion à »ce panafricain au grand cœur », le Président de l’Assemblée provinciale appelle toute la population au calme, à la sérénité et à coopérer étroitement avec les entrepreneurs dudit projet.
Pumats, de sa part, a pris l’engagement de poursuivre les travaux sur terrain pour parvenir à desservir en eau potable la cité de Wikong d’ici le 30 juin 2023.
PRISE qui finance les travaux a, de sa part, réitéré son engagement à faire rapport régulièrement à la province via ses autorités sur l’évolution des travaux dans différents sites où les projets sont en cours d’exécution.
Sylvain Fizé Mukadi
