Lomami : Le PADRIR explique pourquoi ses activités ne couvrent pas Luilu et Kamiji et appelle les politiques à cesser d’opposer les populations

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Il y a quelques jours, la toile, largement alimentée, a rapporté une discrimination à l’égard des territoires de Luilu et Kamiji dans le cadre du projet de construction d’écoles et de centres de santé du programme d’Appui au Développement Rural, Inclusif et Résilient, en abrégé PADRIR, qui se concentre uniquement sur les territoires de Ngandajika, Lubao et Kabinda, dans la province de Lomami.

Cette information n’a pas été bien digérée par le PADRIR qui a rapidement pris l’initiative de clarifier la situation en informant l’opinion publique à ce sujet et de rectifier toute incompréhension ou désinformation.

Dans un entretien avec la rédaction de la Radio Télévision Fraternité de Mbujimayi, le Responsable du Suivi-Évaluation, Genre, Ciblage et Gestion des Savoirs du PADRIR a indiqué que l’absence des territoires de Luilu et Kamiji, deux des cinq territoires de la province de Lomami dans le Programme PADRIR, ne résulte ni d’un mauvais ciblage ni d’une invention ou fabrication de l’équipe actuelle de mise en œuvre du projet. Il s’agit plutôt du résultat des missions conjointes entre les experts du Gouvernement de la RD Congo et ceux de son partenaire financier, le Fonds International de Développement Agricole, FIDA en sigle.

Cet expert souligne que durant cette phase de formulation du projet, et compte tenu des contraintes budgétaires, il a été décidé de cibler, pour chaque province de la zone d’intervention du PADRIR, trois territoires susceptibles de se connecter, dans une certaine mesure, à l’épine dorsale du PADRIR. Ainsi, pour la Province de la Lomami, seuls les territoires de Lubao, Kabinda et Ngandajika ont été sélectionnés, tandis que pour le Kasaï Oriental, les territoires de Katanda, Lupatapata et Kabeya-Kamwanga ont été retenus. Quant au Kasaï Central, ce sont les territoires de Dibaya, Kazumba et Luiza qui ont été choisis.

Antoine-Roger Munudikanudu s’insurge contre les déclarations infondées et injustes de certains acteurs politiques de deux territoires mentionnés, qui tentent de faire croire à une répartition inéquitable du programme d’infrastructures socioéconomiques de base (écoles, centres de santé et nutritionnels) à ériger dans la province de Lomami.

Poursuivant son speech, le Responsable Suivi-Evaluation, Genre, Ciblage et Gestion de Savoirs a tenu à rappeler une fois pour toute que PADRIR est un Programme du Gouvernement de la RD Congo avec l’appui de ses Partenaires Techniques et Financiers (FIDA, BADEA, OFID) et à ce titre, sa mise en vigueur par le FIDA, le 04 août 2021, est passée par un très long processus, allant de la ratification par les 2 chambres du Parlement congolais à la promulgation par le Président de la République, Chef de l’Etat. Et à ce jour, ni l’équipe de mise en oeuvre du Programme, ni le Gouvernement provincial n’ont compétence de modifier ce qui était consigné dans les documents fondamentaux du PADRIR, tels que le Document Conceptuel du Projet (DCP), l’Accord de Financement signé par le Gouvernement de la République et le FIDA ainsi que la Lettre à l’emprunteur.

Ir. Antoine-Roger Munudikanusu demande aux acteurs politiques de Luilu et de Kamiji de cesser d’opposer la population et les autorités établies et surtout de cesser de vendre des illusions à la population.

Et, à cette dernière, le Responsable suivi-Evaluation, Genre, Ciblage et Gestion de Savoirs demande de ne pas céder à la manipulation politicienne en évitant de prêter oreille au discours tendant à l’opposer à ses dirigeants, qui selon certaines langues seraient en train d’orienter les actions des certains partenaires. Ces discours ne sont pas à prendre en considération a-t-il conclu.

Rédaction

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