Le ciel est nuageux entre le comité de gestion de l’Université de Kabinda « UNIKAB » dirigé par le professeur Jean Kiluila Ntambwe et le mouvement citoyen »Jeunes qui militent pour le changement », dans la ville de Kabinda. A la base, le retard pris dans la livraison des diplômes à plusieurs lauréats des différentes années académiques.
Selon ce collectif des jeunes, plus de 200 anciens étudiants de l’université de Kabinda, dans la province de Lomami réclament auprès des autorités académiques leurs diplômes obtenus depuis les années 2018,2019, etc. Alors au chômage, ces anciens étudiants affirment avoir versé les différents frais liés aux retraits de leurs diplômes, mais n’ont jamais été servis.
Le collectif des Jeunes qui militent pour le changement qui digère mal cette situation, prend à bras le corps cette situation et promet des actions musclées. Son secrétaire provincial Delphin Mutombo qui qualifie »d’escroc » le comportement du comité de gestion de l’Université de Kabinda envisage l’organisation d’une marche dans les jours avenirs.
Le jeudi 8 septembre 2022, ce mouvement a déposé au cabinet du Gouverneur de province les bordereaux de paiements de certains étudiants ressortissants de cette institution qui se sentent victimes. « Ces bordereaux serviront de preuves à l’appui auprès de l’exécutif provincial afin qu’il siège sur ce dossier dans un bref délai et qu’une solution palliative soit trouvée avant le week-end prochain», estiment les jeunes qui militent pour le changement. Il promettent au cas échéant une série de marches pour dire non à »l’escroquerie » du comité de gestion de cette institution publique d’enseignement universitaire.
Contactée à ce sujet, la cellule de communication de l’institution indexée s’est réservé à répondre, dit-elle, à « un mouvement qui ne représente pas ni une corporation des étudiants ni non plus une structure à caractère scientifique ».
Rappelons qu’il y a peu, ce mouvement citoyen avait interpellé le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Nzangi, tout en attirant l’attention de l’opinion sur ce dossier devenu inquiétant.
Martin Kasongo/ Correspondant