La crise perdure à l’Institut Supérieur Pédagogique de Tshiofa, une institution d’enseignement supérieur publique installée au territoire de Lubao dans le secteur de tshiofa. Cette crise longtemps décriée vient d’être amenée devant des instances judiciaires.
Lésé des dénonciations faites par le personnel scientifique, administratif et ouvriers de cet établissement d’enseignement supérieur, le comité de gestion décide d’intenter l’action en justice contre le comité de crise.
Selon les informations en notre possession, plus ou moins sept mandats de comparution ont été émis depuis vendredi 02 Juin dernier par le Procureur de la République du parquet de grande instance de Kabinda contre les membres du comité de gestion de crise, les invitant à se présenter devant son office en date du 12 Juin 2023.
«Nous, Célestin Muyumba, officier du ministère public près le Tribunal de grande instance de Kabinda, mandons au sieur…de comparaître devant nous, en notre cabinet, à Kabinda, le lundi 12/06/2023 à 10h pour y être entendu sur des faits infractionnels à lui imputés et lui faisons savoir que, faute de ce faire, il y sera contraint conformément à la loi», peut-on lire sur ces mandats.
Des sources proches de cette instance judiciaire qui ont livré l’information à la Redaction de Tokomi Wapi FM de Kabinda, ce mardi 5 juin 2023, renseignent que les plaignants seraient le DG a.i, le C.T Gilbert Musongiela et le Secrétaire général administratif et financier, Madame Rosalie.
Pour rappel, en date du 15 Mai dernier, le personnel scientifique, administratif et ouvriers de l’ISP/Tshiofa avait, dans un mémorandum adressé au Ministre de l’ESU, désavoué le comité de gestion pour mauvaise gestion, incompétence et délocalisation de plusieurs auditoires.
Le comité de crise qui avait été institué en attendant la nomination des membres d’un nouveau comité par le Ministre de l’ESU, avait procédé à un contrôle de gestion des finances de cette institution et il en avait decoulé qu’un détournement de plus de 5 millions de francs congolais aurait été perpétré par les membres du comité de gestion de cet établissement.
Martin Kasongo/Correspondant