Depuis la convocation de l’électorat pour la Députation nationale puis provinciale et conseillers municipaux par la CENI, il s’observe dans la province de Lomami, un revirement sans précédent dans le Camp des acteurs de la société civile et ceux des mouvements de pression.
Plusieurs membres ont pris des distances avec leurs structures pour s’engager dans la politique active en se faisant aligner sur les listes des partis et regroupements politiques comme candidats devant compétir à la députation nationale, provinciale, municipale voir premiers suppléants des candidats.
Parmi ces acteurs l’on peut citer le coordonnateur provincial adjoint de la nouvelle société civile congolaise, Humberto Bukasa, Donatien Mulenda de la dynamique des jeunes pour le développement de la province de Lomami et Dieudonné Ngoyi Kiuma, coordonnateur du cadre provincial de concertation de la société civile qui sont tous candidats députés provinciaux respectivement à Mwene-Ditu et à Kabinda ville. Dans ce lot des transfuges, on note également la présidente de la Société Civile Congolaise Rachel Yema Ditutu et du président de la société civile révolutionnaire, Freddy Mashika, qui sont respectivement suppléante et suppléant des candidats députés provinciaux.
Face à cette conversation, il y a lieu de s’interroger sur le comportement qui sera affiché par ces nouveaux politiciens dans leurs partis politiques respectifs étant donné qu’ils accusent et critiquent depuis longtemps ces formations politiques.
Qui d’autre pour représenter la société civile ?
A l’allure où vont les choses, la question vaut son pesant d’or. Si dans certains coins la société civile et les mouvements d’éveil prennent action pour éveiller la population afin d’opérer un choix judicieux lors des élections prochaines, dans la province de Lomami c’est bien le contraire. Ces acteurs dites de la société civile, sont eux même en tête des listes, se présentant comme des candidats idéals pour leurs localités, groupements, communes où villes… Mais sans avoir rempli leur tête pour être des bon représentant du peuple.
Si chacun veut être aux affaires, qui va représenter l’autre ? Qui fera le contre poid du pouvoir ? Toutes ses questions restent en suspens car personne ne veut répondre et préférent la politique.
Rédaction