La détérioration jour après jour du boulevard Mobutu, principale grand-route de Ngandajika fait couler beaucoup d’encres et de salives en ce moment.
Si certains se croient abandonnés, un élu de Ngandajika, en la personne de Docteur Bruno Miteyo Nyenge est sur la piste depuis un moment.
Au mois de janvier dernier, il avait initié une mission en debloquant plus de 4000 $ pour le compte de l’Office de Route(OR) et l’Office de Voiries et Drainage (OVD), afin de mener une étude de faisabilité pour le type de travaux à faire sur cette route, de Buangandu à l’hôpital général de référence de Ngandajika et aussi pour les travaux de lutte anti-erosive au Ravin Kapuya dans la cité de Ngandajika.
Dans un entretien accordé ce mercredi 10 Avril à Lomami infos, l’élu de Ngandajika Docteur Bruno Miteyo a rassuré que les démarches sont en cours.
« Le rapport a déjà été fourni par les services provinciaux de l’Office de Route (OR) et l’Office de Voiries et Drainage (OVD), et que les travaux du tronçon Buangandu -Hopital général de référence de Ngandajika pourraient coûter jusqu’à 900 milles dollars. Pour le Ravin Kapuya, c’est 2.145.215$. Ce sont les travaux que seul le gouvernement central peut financer, pas un individu » a t’il indiqué.
Et d’ajouter, « le devis est même déjà approuvé par les deux directions générales à Kinshasa. Je suis déjà entré en contact avec le Ministre des Infrastructures mais seulement, on attend la sortie du gouvernement. Une fois le gouvernement publié et que les nouveaux ministres entrent en fonction, nous allons reprendre le plaidoyer car, en ce moment, aucun fonds ne peut être débloqué, car le gouvernement est démissionnaire. Aussi, il y a plusieurs demandes comme la nôtre sur l’ensemble du pays».
Docteur Bruno Miteyo a rassuré les habitants de Ngandajika qu’il poursuit ses démarches, en indiquant qu’au moment venu, le gouvernement central pourra intervenir pour ces travaux.
Signalons que depuis quelques jours, la route Mobutu à Ngandajika menace de se couper en deux à la hauteur de Hutu et Mukendi Makubakuba, suscitant les inquiétudes des usagers.
Michel CYALA/ Correspondant