Suite à l’évolution inquiétante du ravin UNILO situé sur la route nationale n°2 dans son tronçon compris entre Kabinda et la province du Maniema, des voix s’élèvent pour solliciter l’implication urgente des autorités compétentes. Ce mercredi 31 août 2022, une structure d’appui aux actions du chef de l’Etat dénommée « Actions Félix Tshisekedi pour le développement du grand Kasaï » a déploré la progression de cette catastrophe naturelle qui a déjà englouti plusieurs maisons sur son chemin.
PublicitePar le billet de sa coordonnatrice provinciale madame Bijou Shisso, cette structure lance un SOS au premier citoyen congolais afin de financer les travaux de lutte anti érosive à cet endroit. Tout en demandant à son coordonnateur national Maitre José Mutuale de s’impliquer pour la réussite de ce lobbying, madame Bijou Shisso indique que la progression de cette érosion constitue une menace pour l’économie de la province de Lomami.
« Effectivement la progression du ravin Unilo constitue une très grande menace pour l’économie de la province de Lomami. Vous êtes sans ignorer que tous les véhicules transportant les produits manufacturés et d’autres en provenance du Maniema ou encore de l’Est de la RDC passent par cette route qui s’est d’ailleurs déjà coupée en deux car, aujourd’hui les piétons et les engins passent par la concession de l’église catholique. D’ailleurs ses édifices sont menacés aussi de disparaitre. Nous avons ici l’Université Notre Dame de Lomami qui est menacée, l’institut Shabana également et sans oublier la cathédral Saint Martin. Voilà pourquoi, nous implorons l’implication du président de la République pour que soient financés les travaux de lutte anti-érosive », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, Maitre François Kabamba Lubo, coordonnateur urbain de la structure dans la ville Kabinda, estime que l’expension de cette catastrophe risque de causer l’enclavement de la ville de Kabinda qui n’a ni aéroport ni moins un aérodrome répondant aux normes. Tout en implorant le président Félix Tshisekedi à agir en toute urgence, cet avocat de profession indique tout de même que les propriétaires des parcelles riveraines sont obligés de déguerpir, il en est de même des maisons de ventes du petit marché Yakasongo.
Il sied de signaler que la situation érosive ne fait que s’aggraver à Kabinda chef-lieu de la province de Lomami. Les routes d’intérêt, national et urbain sont sérieusement menacées par les ravins dont certains progressent catastrophiquement à la suite des pluies qui s’abattent fréquemment
Sylvain Fizé Mukadi
