PubliciteAlors que les élections sont prévues pour le mois de décembre prochain, les personnes se déclarant candidats aux prochaines élections se lancent d’ores et déjà dans une campagne électorale précoce à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental.
Selon un constat fait par lomamiinfos.net, nombreux se cachent derrière la mobilisation et la sensibilisation des électeurs pour, disent-ils, obtenir plus d’enrôlés et accroître le nombre des sièges aux prochaines échéances électorales.
Depuis l’annonce de l’opération de révision du fichier électoral, des pancartes et des affiches pullulent toutes les artères de la ville avec des messages d’appel à s’enrôler »afin d’accorder au moment venu un deuxième mandat à l’actuel Président de la République ». Les personnes à l’origine de ce message se permettent aussi de coller non seulement leurs noms mais aussi leurs photos avec des écrits au style propagandistes.
Cette réalité a bien encore progressé depuis le lancement effectif de l’enrolement des électeurs. La capitale mondiale du diamant industriel accueille chaque jours des hauts placés kasaïens issus de l’Europe ou de Kinshasa qui viennent s’enrôler. Cependant, au lieu de se limiter là, ces personnes organisent des caravanes, avec l’accompagnement des fanfares, aux allures de campagne électorale et laissent entendre à quiconque le veut qu’ils sont candidats aux prochaines élections.
En RDC, la campagne électorale pour les candidats Président de la République, députés nationaux, députés provinciaux est prévue du 19 novembre au 18 décembre 2023. Deux jours après, interviendra l’organisation des scrutins directs du Président de la République, des députés nationaux, des députés provinciaux et des conseillers communaux.
Selon les dispositions légales, les personnes qui se livrent à une campagne en dehors du délai prévu sont punissables d’une amende allant de 20 000 à 100 000 francs congolais.
Elie Tshimpanga
