Kasaï-Oriental : Jean Paul Mbuebua Kapo promet de combattre la rareté permanente du maïs par la relance de l’agriculture dans les cinq territoires de sa province

Dans son discours prononcé ce lundi 29 Juillet 2024 devant la représentation provinciale, le gouverneur de la province du Kasaï-Oriental a promis de redorer le secteur agricole, longtemps au rabais. Jean Paul Mbuebua y était solliciter l’investiture de son gouvernement.

Dans une province essentielle minière, le Premier citoyen est-kasaien a dit sa détermination de faire de l’agriculture le fer de lance du réveil économique de la province. Jean Paul Mbuebua a dit sa volonté de s’appuyer sur son carnet d’adresse pour y parvenir.

« Mon gouvernement va utiliser mon carnet pour mobiliser les moyens techniques et financiers au niveau national international afin d’améliorer le budget alloué au secteur agricole dans la Province… Pendant mon mandat, ma politique est de doter la province d’une politique agricole forte. Pour cela, j’ai l’ambition de promouvoir l’agriculture perenne pour permettre le décollage de la province et rejoindre les économies fortes et émergentes », a-t-il insisté.

Dans le viseur du gouverneur, particulièrement la filière du coton, Jean Paul Mbuebua la présente comme un vecteur d’industrialisation à même de revaloriser l’économie provinciale partant de cinq territoires qui compose la province de Kalonji Mulopwe.

L’ambition est forte pour le gouverneur Mbuebua qui entend mettre en valeur près de 6250 hectares de terres, en raison de 1250 hectares dans les territoires de Miabi, Lupatapata, Kabeya Kamuanga, Katanda et Tshilengi.

« Mon gouvernement lancera la campagne agricole de la saison A, avec la détermination d’appui du programme de réserve stratégique agricole sur 1250 hectares de culture par territoire en m’appuyant sur les engins nouvellement acquis par la province et des interventions d’autres partenaires…», a-t-il promis.

Notons que le Kasaï-Oriental est l’une des provinces de la RDC les plus vulnérables à la crise alimentaire caractérisée par des prix toujours chers des denrées agricoles de première nécessité, essentiellement liés à leur rareté sur le marché car venant d’autres provinces.

Elie Tshimpanga Mutombo