PubliciteAlors que la ville de Mbujimayi s’est réveillée sans transport en commun de taxi moto ce lundi 13 février 2023 pour protester contre la taxe conventionnelle de reconstruction dénommée « jeton*, le Gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Patrick- Mathias Kabeya Matshi Abidi sort de son silence et condamne la désinformation qu’il y a autour de ce sujet.
Selon la cellule de communication du Gouvernorat du Kasaï Oriental, Patrick- Mathias Kabeya a rappelé que le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ne ménage aucun effort pour impulser le développement de la RDC. Étant dans sa vision, le gouverneur Mathias Kabeya Matshi Abidi travail pour mettre le Kasaï oriental sur les rails du développement.
« Que l’opinion en général, les propriétaires des motos et plus particulièrement les conducteurs retiennent ce qui suit: la taxe conventionnelle sur la reconstruction n’est pas une invention du Kasaï oriental. Le législateur l’a prévue à différents niveaux sur l’étendue de la RDC. Elle est contenue dans l’édit budgétaire de l’exercice 2023 voté par l’Autorité budgétaire et promulgué par nous » a indiqué le Chef de l’ exécutif provincial.
L’Autorité Provinciale a indiqué que Les détenteurs des preuves de paiement des taxes sur la circulation routière, la patente et la taxe de stationnement ne sont pas concernées par l’achat de jeton c’est à dire soit l’on paie les trois taxes d’un seul coup, soit l’on souscrit au paiement graduel qui s’élève à 1500 fc du lundi au vendredi.
Le Gouverneur de province a invité les propriétaires des motos à s’acquitter de leurs obligations fiscales et il a lancé un appel patriotique à l’élan de solidarité pour la reconstruction de la province du Kasaï oriental.
Pour rappel, la taxe de reconstruction lancée par le gouvernement provincial est à la base du désaccord entre l’exécutif provincial et les chauffeurs des taxis motos qui rejettent l’initiative du successeur de Jean Maweja Muteba. pendant. Selon les dernières informations, le transport en commun a repris timidement dans les après midi.
Rédaction
