Dans sa lettre datée du 11 juillet 2024, le Ministre d’État et ministre de la justice s’est montré opposé à tout lotissement des terrains du patrimoine de la Minière de Bakwanga par les autochtones Bakwanga, à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.
Sa réaction fait suite à un mémorandum de cette société minière où l’État congolais dispose d’une participation au capital de 80% lui adressée le 4 juillet 2024 dernier.
Constant Mutamba se dit informé notamment des »lotissements » anarchiques » en violation de la loi foncière et des règles de l’urbanisme mais aussi la spoliation et l’occupation illégale des concessions du domaine de la MIBA, œuvres des personnes se réclamant autochtones »Bakwanga ». Le Ministre note aussi, dans ce »desordre » une implication de certains agents de l’État qui contribuent à la promotion de ces pratiques.
Constant Mutamba qui s’adresse au Procureur Général près la Cour d’Appel du Kasaï-Oriental instruit ce dernier non seulement d’interpeller via la police judiciaire mais aussi d’enclencher des poursuites judiciaires contre les auteurs de spoliations et d’occupations illégales des concessions MIBA.
A Mbujimayi, Chef-lieu du Kasaï-Oriental, plusieurs terrains non bâtis appartenant à la MIBA ont dores et déjà été lotis aux particuliers et abritent à ces jours des jolies construction. C’est le cas des quartiers Pépinière 1 et 2, Kashala Bonzola, Cité Beau vent, ISTIA, GMI, Centre d’émission, Minoterie, et bien d’autres.
Qu’adviendra-t-il des jolies maisons récemment construites sur ces terrains considérés par les autochtones Bakwanga comme terres de leurs ancêtres dont ils sont propriétaires par hérédité. Par le passé, plusieurs affrontements ont opposé les autochtones et leurs alliés aux éléments de la police venus arrêter les activités des lotissements.
Elie Tshimpanga Mutombo