Au total 20 chefs traditionnels et leaders locaux du groupement de Kalamba-Mbuji dans le secteur de kabelekese au territoire de Luiza, province du Kasaï Central, ont pris part en début de la semaine dernière à la formation sur le règlement pacifique des differends et les modes alternatifs de règlement des conflits dans le cadre du projet transfrontalier entre la RDC et l’Angola financé par le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF) et mis en œuvre par le consortium OIM et HCR.
Pendant trois jours, les participants ont été outillés sur la gestion et la transformation des conflits.
Selon l’un des facilitateurs, cette formation répond à un besoin réel exprimé entre autre par le comité local de paix et de développement de voir les chefs traditionnels et autres leaders locaux être renforcé en capacité sur comment comprendre, analyser et répondre à un conflit par des moyens pacifiques.
Motif aussi de satisfaction côté participation : «la qualité des interventions, les approches basées sur les réalités locales nous ont permis d’approfondir nos connaissances et être en mesure de répondre à un conflit le temps que le pouvoir public intervienne», a déclaré Isaac Sakafutshi un des participants.
En tout conflit, les participants ont été invités à recourir à certains monde pour le régler comme : le mode judiciaire et Extra judiciaire qui consiste à recourir entre autres à la réconciliation et la médiation pour éviter la violence.
Durant la même activité les chefs traditionnels et leaders communautaires ont aussi participer à l’identification et validation des thèmes et message de sensibilisation sur la paix et la migration régulière.
Dans le cadre de ce projet, d’autres activités tel que l’identification des bénéficiaires, l’étude du marché et la formation des points focaux santé mentale ont été réalisés au cours de la même période.
A travers ses activités, charité sans frontières et OIM avec l’appui de PBF, veulent promouvoir la stabilisation des communautés frontalières par des solutions durables et une gestion efficace des frontières entre l’Angola et la RDC.
Serge KABULU