PubliciteAu delà d’être une bénédiction, la pluie n’est pas la bienvenue à Kabinda chef-lieu de la province de lomami, au long de la RN2.
Depuis son arrivée, la dame pluie sème plus d’inquiétude dans la population Lomamienne. Après celle qui s’est abattue ce vendredi et samedi dans la soirée, au centre ville de Kabinda on peut constaté d’une part, l’évolution inquiétante des ravins, et la dégradation des grandes artères d’autre part, sur la nationale numéro 2, avenue Lumumba, dans ses parties situées entre l’université notre dame de lomami, la colline du foyer social (où un groupe de cantonniers exécute les travaux d’entretien), et la montée du quartier Camp 5 heures.
Ce dimanche 25 septembre 2022, quelques pedaleurs de vélo, communément appelé moustrongueurs, rencontrés dans la colline du foyer social et qui se sont confiés au micro de lomami.info.net, estiment que pendant cette période pluvieuse, les travaux d’entretien exécutés par les cantonniers volontaires, importent peu et augmentent la souffrance liée à la boue.
«C’est mieux qu’on arrête ces entretiens pendant cette période où il pleut abondamment car c’est nous qui en sommes victimes étant donné que la boue augmente de plus en plus», ont-ils estimé en langue Songye.
Signalons que depuis le début du cantonnage manuel à cette partie de la route nationale numéro 2 dans la ville de Kabinda, quand il pleut, ce sont des longues files d’attente pour le passage des véhicules ou même des piétons.
Martin Kasongo/correspondant
