Dans un contexte politique marqué par l’incertitude et le silence de nombreuses personnalités influentes et membres de l’Union Sacrée, à propos de la révision constitutionnelle, la question reste en suspens sans direction claire.
Alors que l’opinion est divisée quant à ce, la députée nationale Fidelie Kabinda Mutonji, membre de la plateforme politique du président Félix Tshisekedi, a décidé de sortir du lot en prenant une position bien distincte et bien publique sur ce sujet important.
Appelée »Jeanne d’Arc de Lomami » par sa base électorale, elle dit s’engager activement à promouvoir cette réforme en organisant une série de campagnes de sensibilisation ciblées au sein de sa circonscription électorale, le territoire de Luilu. L’objectif de ces campagnes est, à l’en croire, de mobiliser le plus grand nombre possible afin de susciter une adhésion sans précédent à ce projet de modification constitutionnelle, en expliquant les enjeux et les bénéfices potentiels pour la société congolaise.
Lors de son entretien avec Lomamiinfos.net, Fidelie Kabinda Mutonji, l’élue du territoire de Luilu dans la province de Lomami, a exprimé avec conviction son appui à l’initiative lancée par le Président de la République Félix-Antoinne Tshisekedi.
Selon elle, une telle révision stratégique non seulement fortifierait les institutions nationales, mais permettrait aussi de mieux répondre aux nombreux défis socio-politiques qui se posent à la nation.
« Je soutiens l’idée d’un examen approfondi de cette Constitution pour l’adapter aux véritables réalités socio-politiques et culturelles de notre pays », a-t-elle affirmé succinctement, preuve de son engagement en faveur d’un avenir institutionnel »plus robuste et pertinent » pour la République.
En République Démocratique du Congo l’opinion reste divisée à l’idée de réviser ou carrément changer de constitution. L’opposition y voit un projet vise à éterniser le règne du Président Félix Tshisekedi, au pouvoir depui 2019 et dont le second mandat prend fin en 2028. De son côté, le parti au pouvoir estime que l’actualité loi fondamentale contient des pièges de nature à mettre en mal même la souveraineté de l’État.
Dans cette controverse, l’UDPS le parti présidentiel n’a reçu que le soutien du parti de Christophe Mbosso. Alors que ses principaux alliés UNC et MLC demeurent silencieux.
Rédaction