Dans une nouvelle lettre au Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, l’activiste pro-démocratie et militant du mouvement citoyen Lutte pour le Changement, Nicolas Mbiya attire l’attention du Chef de l’État congolais sur ses promesses de campagne pour le Kasaï -oriental et particulièrement pour la Minière de Bakwanga (Miba).
Dans cette correspondance reçue à la Présidence ce lundi 29 Août dont une copie est parvenue à la rédaction de Lomamiinfos.net, l’activiste souligne que la relance de la Minière de Bakwanga, jadis poumon économique de l’espace grand Kasaï, demeure la plus attendue des promesses du cinquième Président de la RDC.
« Durant votre campagne électorale, vous aviez fait des promesses dont la plus attendue était la relance de la Société Minière de Bakwanga dans les 100 premiers jours suivants votre élection. Depuis des décennies, cette société, jadis poumon de l’économie du Kasaï-Oriental et possédant une main d’oeuvre estimé à plus de 2000 travailleurs est à l’abandon », écrit ce militant de la Lucha.
Par ailleurs, Nicolas Mbiya critique sérieusement les décaissements faits en faveur de cette entreprise dans laquelle l’État congolais détient la majorité des part, depuis l’avènement du fils du Sphinx de Limeté au pouvoir. Pour lui, il s’agit des stratégies imprudentes.
« En janvier 2020, le gouvernement Ilunkamba avait débloqué 5 millions qui s’ajoutent à d’autres sommes importantes d’argent débloquées par votre administration. Mais aujourd’hui, la Miba stagne. Malgré ces investissements, rien ne va. Ces investissements ont été une stratégie imprudente et incohérente. Des millions de fonds ont été jetés dans une société sans définition préalable des besoins réels », ajoute-t-il.
Créée en 1961, la Minière de Bakwanga est la deuxième est l’une de plus importantes sociétés minières du pays, la deuxième après la Gecamines. Elle fait, ces dernières décennies, face à des dettes, ses salariés accusent des retards de salaires de plusieurs mois, certaines mines ont même été fermées pendant plusieurs années.
Elie Tshimpanga