Alors que les autorités communales, urbaines et provinciales brillent par leur silence face à la progression du monstrueux ravin situé sur l’avenue Ludimbi dans la commune de Kabuelabuela, quartier Congo 3, en pleine ville de Kabinda, Alphonse Mukambilu invite ces dernières à l’utilisation rationnelle des fonds prévus dans chaque édit budgétaire sur la rubrique des catastrophes naturelles. Il l’a fait savoir samedi 09 Mars 2024 lors d’une interview accordée à notre rédaction.
Selon ce candidat Malheureux aux élections législatives de 2023, les travaux d’urgence devraient être amorcés pour l’éradication de ce ravin qui se veut un péril permanent pour les usagers de cette avenue sur laquelle se trouvent plusieurs résidences des officiels lomamiens.
« Dans la prévision budgétaire, il y a toujours eu des rubriques de catastrophes naturelles. Alors, nous ne pouvons pas accepter que notre entité soit disparue parce qu’il y a les érosions qui menacent par ci par là. Nous demandons au gouvernement provincial de tenir en compte les rubriques des catastrophes naturelles. La province a l’autonomie d’engager les dépenses et générer aussi les recettes pour la satisfaction de l’intérêt général.», a laissé entendre Alphonse Mukambilu.
Comme natif de la commune de Kabuelabuela, Alphonse Mukambilu condamne fermement la négligence des autorités à l’égard de l’avancement de ce ravin qui a déjà coupé en deux l’avenue qui mène vers la prison centrale de Ludimbi, et qui connecte plusieurs villages à la ville de Kabinda.
Ce jeune président fédéral du parti politique Dynamique pour le Bien-être des Congolais DBC en sigle, s’indigne du fait que les élus de la ville visent seulement leurs intérêts.
« Nous avions donné mandat aux gens qui pouvaient plaider pour nous mais nous nous rendons compte qu’ils se tirent pour leurs intérêts privés», a-t-il dénoncé.
Signalons que ce ravin impose une barrière aux habitants des quartiers Congo 3 et Bandaka 2 dans la partie située près de la prison centrale de Ludimbi, de se rendre facilement visites. Pendant ce temps, il est impossible pour les véhicules de rouler sur cette avenue et atteindre facilement la prison centrale Ludimbi.
Martin Kasongo/ Correspondant