C’est depuis le mois de décembre dernier que la formation professionnelle des bénéficiaires du projet transfrontalier entre la RDC et l’Angola poursuit son chemin à Kalamba-Mbuji, chef-lieu du groupement de Baka Luyambi au secteur de Kabelekese, dans le territoire de Luiza en province du Kasaï Central.
Mis en oeuvre par l’ONG Charité sans Frontières, avec l’appui de l’agence des Nations-Unies pour les migrations OIM, sur financement du Fond des Nations unies pour la consolidation de la Paix PBF, ces activités de formation professionnelle visent à renforcer la résilience socioéconomique des migrants, personnes déplacées internes et les vulnérables, dans le souci de diminuer le flux migratoire irrégulier entre la RDC et l’Angola.
Notons qu’à un mois du démarrage de ces activités formatives, le constat est satisfaisant au regard des résultats d’application des apprenants qui s’adaptent facilement aux filières choisies, entre autre : la coupe et couture, l’informatique, la menuiserie et la mécanique.
Selon le directeur général de cette organisation de mise en œuvre, à la fin de cette formation, le groupement de Baka Luyambi en général et la cité frontalière de kalamba-mbuji en particulier aura une main d’oeuvre qualifiée dans ces domaines, et les jeunes de cette contrée auront une occupation sur place, et ne seront pas poussés à migrer vers l’Angola.
Croisé dans la salle, une apprenante a témoigné avoir beaucoup appris grâce à cette formation et dit être “prête” pour exercer son travail.
Dans le cadre du pilier des AGR et HIMO du projet Cross Border, Charité sans frontières avec l’appui d’OIM, organise des formations professionnelles pour 60 bénéficiaires dans les filières de la menuiserie, informatique, mécanique et la coupe et couture. Ces bénéficiaires qui sont pour la plupart des femmes(filles) et jeunes vivants dans cette cité frontalière bénéficieront, à l’issue de ces formations, un appui pour le démarrage des métiers appris et un encadrement en groupe de métier de leurs facilitateurs pour la période de démarrage, renseigne le Directeur général de charité sans frontière.
Serge KABULU