Dans un mémorandum adressé au Président de la commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, Denis KADIMA, consulté par lomamiinfo.net, les superviseurs électoraux jadis formateurs électoraux territoriaux à Ngandajika haussent le ton.
Ils disent avoir accompli toutes les tâches leurs assignées selon le contrat faisant allusion notamment à la formation des chefs de centre, des techniciens informatiques de centres, et celle des présidents formateurs, et bien d’autres.
Toutefois, ils disent avoir fait plus que ce qui était prévu tel que l’initialisation des dispositifs électroniques de vote et la géolocalisation des centres et bureau de vote en plus de la supervision. Malgré cela, ces agents électoraux s’inquiètent de voir que malgré les menaces de mort et coups reçu lors des opérations le jour des élections, rien ne leur a été remis comme prime de risque et frais de supervision.
«Nous sommes tous sans ignorer que cette dernière tâche a toujours été rémunérée par la Commission électorale nationale indépendante depuis son premier cycle électoral dans notre pays ; fort malheureusement nous nous demandons pourquoi ça n’a pas été pris en compte», lit on dans ce mémorandum.
Ces superviseurs électoraux, soixante au total pour la circonscription électorale de Ngandajika, demandent ainsi au président de la CENI de les remettre dans « leurs droits » en ce qui concerne les frais de supervision des scrutins, les frais de déploiement et la prime de risque.
Rappelons que la République Démocratique du Congo a accueilli son quatrième cycle électoral le 20 et 21 décembre 2023 dernier.
Michel Cyala/Correspondant