Plusieurs affiches des candidats ont été carrément sabotées à Mwene-Ditu, deuxième ville de la province de Lomami au lendemain du passage du Président de la République.
Selon un constat de nos reporters, les auteurs de ces actes de sabotage sont des ditois en colère. Ceux-ci n’ont visiblement pas supporté les difficultés de sonorisation auxquelles le Chef de l’État a fait face dans la ville ferroviaire alors qu’il s’adressait à la population venue massivement l’écouter.
Cette vague a entraîné même une timidité des activités de propagande électorale à Mwene-Ditu où certaines équipes de campagne se sont fait attaquées.
Les plus ciblés dans cette série des représailles qui ont même tourné en jet des projectiles sont les candidats impliqués de loin ou de près dans les préparatifs de l’accueil du premier citoyen congolais, accusés d’être à la base de cet incident majeur de sonorisation qui perturbé l’oral du Président de la République et candidat n°20.
Si l’on accuse certaines personnes d’avoir été à la base de cet incident, un autre de son cloche évoque une erreur de sécurité.
« C’est la sécurité qui n’a pas su contenir la foule qui a débordé jusqu’à fouler les baffles qui diffusaient l’oral du Chef de l’État, deconnectant même des files par mégarde.», explique une source proche des organisateurs.
« D’ailleurs, avant l’arrivée du Chef de l’État, le test des instruments de sonorisation s’était montré plutôt concluant et la possibilité d’une erreur n’était pas au programme », ajoute-t-elle.
Ce climat d’intolérance et de colère s’invite à l’ambiance de la campagne alors qu’officiellement elle s’arrête d’ici trois jours.
Onesime Tshiunza/Correspondant