Face à l’incompréhension manifeste de certains cadres et présidents fédéraux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social « UDPS Tshisekedi » sur la stratégie mise en place par la hiérarchie du parti qui a consisté à mettre en place des partis mosaïques en vue de conquérir la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale tout comme aux Assemblées provinciales, le conseiller principal du chef de l’État au Collège politique et processus électoral et président de la Commission Électorale Permanente de l’UDPS, Maître Shabani Lukoo Jacquemain tape sur la table
Séjournant brièvement au territoire de Ngandajika où il a pris part le dimanche 10 septembre à l’inauguration de la permanence de l’UDPS fédération de Lomami 2, Maître Jacquemain Shabani a rappelé aux cadres et présidents fédéraux en particulier et aux combattants en général, que cette stratégie a été mûrie par la CEP et le secrétariat général du parti avant d’être adoptée. Selon lui, c’est envie d’octroyer au Chef de l’État la majorité parlementaire pour bien gouverner que les listes des candidats députés provinciaux et nationaux des mosaïques ont été dressées.
« Nous avons comme objectif, d’accorder au Chef de l’État une majorité écrasante aux Assemblées provinciales et nationale pour permettre à notre président Félix Tshisekedi de bien et mieux gouverner au cours de son deuxième mandat. Pour atteindre cet objectif, votre parti à travers son exécutif dirigé par le secrétaire général Augustin Kabuya et sa CEP, nous avons mis en place une stratégie gagnante qui s’est basée fondamentalement sur l’étude minutieuse de la loi électorale. Il s’agit de la mosaïque UDPS. Je sollicite de vous tous et des présidents fédéraux de bien comprendre et respecter cette stratégie » a-t-il déclaré.
Pour Jacquemain Shabani, l’ambition de l’UDPS est de rafler plusieurs sièges et à tous les niveaux.
Il faut noter qu’à Ngandajika tout comme à Mwene-Ditu et d’autres entités de la province de Lomami, la question de mosaïque semblait être mal comprise par certains dirigeants et cadres du parti présidentiel, qui mettait en cause celle-ci.
Sylvain Fizé Mukadi