Organisé à travers le territoire national par les syndicats de professionnels et administratifs de santé SPAS, à Kabinda chef-lieu de la province de lomami, ce sit-in prévu pour ce jeudi 17 août 2023 n’a pas connu son point de chute après la réprimande des éléments de la police.
Selon André Eshiba, président provincial du Syndicat National de Professionnels de Santé licence, maîtrise et doctorat SYNAPMS, en même temps coordonnateur provincial des syndicats de professionnels et administratifs de santé SPAS en sigle, l’inquiétude est grande au sein de leurs corporations de voir leur marche réprimée sans raison valable pourtant les autorités provinciales ont été préalablement informées de cette démarche initiée pour exiger du gouvernement national, le respect des accords signés lors des travaux de Bibwa 3 avec le banc syndical du secteur de santé.
«Nous avions reçu les correspondances du niveau national nous demandant d’organiser, sur toute l’étendue un sit-in à chaque niveau. Alors nous, à notre niveau, nous avons aussi relayé le même document au niveau des institutions de la place pour accuser réception et les informer que le 17 on pourra organiser un sit-in parce que nous avons constaté qu’il y a injustice sociale quant au gouvernement d’aligner les pro santé Aujourd’hui comme ça a été prévu, nous avons organisé notre sit-in bonnement, en train de marcher paisiblement sans déranger les passant, en train descendre vers le gouvernorat, nous avons vu un groupe de policiers qui venait pour nous réprimer. En voulant nous réprimer de force, ils ont commencé à lancer les gaz lacrymogènes», a-t-il fait savoir à lomamiinfos.net.
André Eshiba a appelé ses pairs au calme en attendant la décision qui sera arrêtée par sa hiérarchie.
Les policiers qui ont étouffé ce sit-in disent quant à eux, n’avoir pas été instruit par les autorités, de la sécurisation des marchants.
Pour rappel, le banc syndical du secteur de la santé exige du gouvernement ; l’alignement à la prime de risques, la mécanisation au salaire, la paie complémentaire, la promotion en grade, la titularisation, ainsi que la soumission sous statut.
Martin Kasongo/ Correspondant