Le monde entier à célébré le vendredi 16 Juin, la journée internationale de l’enfant Africain. Une commémoration qui rappelle les massacres des enfants de Soweto en Afrique du Sud, qui réclamaient le respect de leur droit et la fin de l’apartheid.
À Kananga au Kasaï Central, cette journée n’est pas passée inaperçue. Elle a été célébrée avec faste au stadium du complexe scolaire la reconnaissance, où plus d’une centaine d’enfants se sont réunis pour valoriser leurs droits à travers des poèmes, danse, mise en scène et débats.
Au cours de ce rendez-vous, la ministre provincial du genre, femme, famille et enfant a appelé les parents a faire de droit de l’enfant une priorité car, ce par le respect de ce dernier qu’on peut assurer un avenir meilleur pour ces enfants.
Se référant au thème de l’année, Rose Nkashama a souligné qu’il est impératif que les communautés comprennent que la participation de l’enfant dans le monde numérique est pour son épanouissement.
« l’enfant doit avoir une protection spécifique. La prise en charge médicale, et la prévention des maladies telles que définies par les conventions internationales de droits de l’enfant. Selon le thème de l’année en cours, il est impératif que l’humanité comprennent et accepte que la participation de l’enfant dans le monde numérique, s’avère sociale pour permettre l’épanouissement et le développement de l’enfant», a-t-elle indiqué.
Cette journée qui a réuni plusieurs catégories des structures de défense de droit de l’enfant telle que: le comité urbain des enfants, les jeunes reporters, la communauté U-report et l’UNICEF comme partenaire de taille, était une occasion pour les enfants de montrer aussi leurs talents en dessein, conception de bloc note fabriqué à base des tissus, fabrication de sac à mains pour les femmes et tant d’autres innovations.
Pour rappel la journée du 16 juin, a été instituée en 1991 par l’organisation de l’Union Africaine, pour se rappeler des massacres contre le enfants et défendre leurs droits. Pour cette année, le thème retenu est :« les droits de l’enfant dans l’environnement numérique».
Serge KABULU