PubliciteLes élections présidentielles et législatives approchent à grands pas en République Démocratique du Congo. A quelques mois de ce grand événement, l’heure est à la rétrospective des différentes réalisations constitutionnelles des politiciens dans différentes entités de la province de Lomami.
A Mwene-Ditu tout comme à Kabinda, la ville est restée la même en dépit du passage au pouvoir de l’opposition en 2018 et cela suscite bien d’attentions.
Partant des infrastructures, jusqu’au social de la population, en passant par l’économie, la ville de Kabinda et celle de Mwene-Ditu offrent toujours l’image des entités délaissées, des coins oubliés, des villes où l’anecdote du corbeau et du renard s’explique aisément.
Manque des représentants ou de lobbying ?
En dépit de leurs députés nationaux et sénateurs élus au terme des échéances électorales de 2018, la ville ferroviaire de Mwene-Ditu et la ville Héroïque de Kabinda ne se retrouvent pas dans les grands salons décisionnels de la République malgré les promesses fallacieuses faîtes lors de la campagne électorale par les uns et les autres.
Dans tous les projets présidentiels ou du gouvernement national, les deux villes ne se retrouvent presque pas ou simplement, elles doivent vivre des miettes qui tombe de la table des privilégiés, des miettes qui, même si elles existent, souffrent dans l’exécution, sous l’oeil impuissant de leurs mandataires.
Pour certains observateurs, les représentants de Mwene-Ditu et Kabinda, sont encore dans «un profond sommeil » et ils ne pourront se réveiller qu’au moment des élections de décembre 2023.
Est-ce un mauvais casting dans les partis politiques ?
Pour les analystes politiques avertis, la faute incombe aussi aux partis politiques qui sont implantés à Kabinda et Mwene-Ditu, qui subissent le dicta de leurs “hiérarchies” pour proposer des personnes à la Députation Nationale ou provinciale, sans qu’ils aient la connaissance approfondie sur les vrais problèmes des ditois et kabindais ou sans courage de s’exprimer devant l’hémicycle. Focus fait aux législatives de 2006, 2011 et 2018.
Dans l’émission Lomami infos magazine, la société civile de Lomami avait fustigé cette situation et avait appelé la population à la vigilance pour les échéances électorales prochaines.
Viendront-ils ou pas ? Quelle sera la décision de la population ditoise et kabindaise face à ces personnes, vu les expériences passées ?
Décembre 2023 nous en dira plus….
Rédaction Lomamiinfos.net
