C’est une véritable guerre sans merci, depuis quelques semaines, entre les partisans de l’Union pour la nation Congolaise UNC, parti cher à Vital Kamerhe et ceux de l’Union pour la démocratie et le progrès social UDPS de Félix Tshisekedi.
Sur les différentes plateformes de communication, les combattants de ces partis politiques se font des remarques sévères par rapport à la gestion de la chose publique.
Du côté UNC, les partisans réclament la fin de la coalition CACH, car selon eux, l’UDPS n’a pas l’ambition de laisser le pouvoir en 2023, ce qui est contraire à l’accord de Nairobi (Kenya) qui prévoit l’alternance entre les deux partis. Ce qui les pousse à réclamer la candidature de Vital Kamerhe a la présidentielle de 2023.
Dans l’autre son de cloche, l’UDPS ne lâche pas prise. Le parti présidentiel ne jure que par un deuxième mandat de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo, et un maintien au pouvoir le plus longtemps possible.
Pendant ce temps, entre les deux personnalités, il semble y avoir un climat de confiance. Depuis son acquittement par la justice au mois de juin dernier, Vital Kamerhe a multiplié des rencontres avec le Président de la République à l’intérieur tout comme a l’extérieur du pays parlant des questions actuelles du pays.
Toutefois, des sources proches de l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État annoncent par contre que, dans sa tournée dénommé “Amani” dans l’Est du pays, Kamerhe a eu du mal à parler à sa base du Président Félix Tshisekedi qui dans la foulée ne cessait de réclamer sa candidature.
Pour le moment, l’opinion tant nationale qu’internationale se pose la question de savoir si Vital Kamerhe pourrait céder à la demande de sa base comme c’était le cas en 2018 ou soutenir Félix Tshisekedi aux élections de 2023.
L’avenir nous en dira plus…
Serge KABULU