La tension monte d’un cran entre les étudiants ressortissants de l’Université de Kabinda et le comité de gestion dirigé par le professeur Jean Kiluila Ntambwe.
En tôle de fond, le blocage d’un important lot des diplômes. En effet, un collectif composé d’anciens étudiants de l’Université de Kabinda dont le nombre dépasserait 200, continue à s’interroger sur la non-remise de leurs diplômes depuis les années 2018 et 2019 par les autorités académiques. Ces lauréats, précisément ceux de la faculté de Médecine, sont au chômage alors qu’ils disent avoir payé tous les frais relatifs au retrait de leurs diplômes.
Ces jeunes médecins réclament d’être remis dans leurs droits dans un bref délai, au cas contraire, ils projetent une série de marche dès la fin de cette semaine.
« Nous étions venus voir l’Autorité, pour solliciter encore son implication une fois, pour que nous soyons rétablis dans nos droits. Parmi nous, Il y en a qui ont plus de deux ans sans leurs diplômes alors que les frais y afférents ont été payés avant même la délibération. Curieusement, les autorités académiques sont indifférentes à notre situation. C’est ainsi que nous sommes venus voir le numéro un de la province, s’il peut s’impliquer avant que le pire n’arrive. Ça fait mal !», a dit un ancien de l’UNIKAB.
Ces anciens étudiants de L’UNIKAB se disent complètement bloqués cae ne peuvant pas prester sans avoir prêter serment, serment qui est à son tour conditionné par un diplôme obtenu en bon et dûe forme.
« Nous sommes médecins sans diplôme, alors qu’en médecine si on n’a pas de diplôme, on n’est pas médecin. Nos amis d’autres institutions prestatent déjà quelque part et nous, nous sommes freinés par le comité de gestion. Depuis que ce comité est à la tête de l’institution, pour que les étudiants ( lauréats) obtiennent leurs diplômes, il faut un forcing. Nous comptons sur l’implication de l’autorité sinon, nous allons nous prendre en charge en organisant une série des marches » ont-ils promis.
Réagissant aux informations publiées par la cellule de communication de l’UNIKAB, faisant état d’un lot important des diplômes déjà envoyé à Kinshasa pour homologation, ces étudiants parlent “d’un pire mensonge”.
Signalons qu’au sujet de la même situation, le collectif des Jeunes qui militent pour pour le changement, un mouvement citoyen, avait saisi l’autorité provinciale avec les bordereaux de paiement des frais des diplômes, pour solliciter son l’implication dans cette affaire.
Sylvain Fizé Mukadi