PubliciteConnu pour être l’un des fiefs naturels de la majorité au pouvoir en République Démocratique du Congo, la province de Lomami veut désormais dépasser cette étape et se positionner première sur la ligne de soutien au Président de la République, Chef de l’État.
Ce mardi 17 novembre 2024, dans les annales du Congo-Kinsaha, il sera noté un premier »oui populaire » au changement constitutionnel tel qu’envisagé par le premier citoyen Congolais. Cela, à travers une marche populaire dans les cinq territoires et les deux villes de cette province.
Le Gouverneur Iron-Van Kalombo, à l’initiative de cette vaste mobilisation populaire entend réitérer au Président Tshisekedi l’accord massif des lomamiens à sa vision pour le Congo et particulièrement à son projet de modifier ou changer le dispositif constitutionnel actuellement en place au pays.
L’exécutif provincial n’a cessé de multiplier des stratégies pour atteindre cet idéal. Au regard des rencontres avec les regroupements et partis politiques de la majorité au pouvoir, des cadres de la société civile, des leaders d’opinions et autre, le Gouverneur laisse transparaître clairement sa volonté non seulement de marcher pour soutenir le Président mais aussi offrir au cinquième Chef de l’État congolais le meilleur appui qui puisse exister.
Déjà lors de son retour à Kabinda le jeudi 05 décembre, en provenance de la conférence des Gouverneurs, Iron-Van Kalombo avait affirmé son soutien indéfectible à la réforme constitutionnelle.
« Nous avons exprimé au Président Félix-Antoine Tshisekedi qu’il ne devait pas hésiter. Nous sommes présents pour le soutenir. Cette initiative est salutaire, car la Constitution actuelle présente des nombreuses lacunes. Nous allons mobiliser la population dans les rues pour démontrer au chef de l’État que les habitants de Lomami soutiennent l’idée de changer l’actuelle loi fondamentale », avait-il déclaré dans son discours à Kabinda.
En RDC, le Chef de l’État a émis les vœux de changer ou réviser la constitution qui selon lui contient des dispositions qui sapent la souveraineté nationale. Si le Chef de l’État en est très certain, il ne devra pas sûrement compter sur l’opposition qui y voit un plan du fils d’Étienne Tshisekedi de se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible.
Avec cette première marche populaire en faveur du changement de constitution, la majorité actuellement au pouvoir devra davantage consolider sa marche vers une nouvelle constitution.
Elie TSHIMPANGA MUTOMBO
