PubliciteLe Président de l’Écidé, Martin Fayulu Madidi a exprimé son appréciation pour la franchise du Gouverneur de la province du Kasaï Central, Joseph Moïse Kambulu, qui, selon lui, a courageusement dénoncé le manque d’action du régime actuel dirigé par Félix Tshisekedi dans sa région.
Dans son message à la nation ce lundi 30 décembre 2024, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 et 2023 admire la manière directe et honnête avec laquelle le Gouverneur s’est exprimé à travers un briefing sur les problèmes persistants, manifestant ainsi son inquiétude face à l’inaction des autorités centrales.
Cette déclaration a suscité le désamour entre Joseph Moïse Kambulu et une franche de l’UDPS, tout en attirant l’attention des opposants ainsi que la. Société civile qui louent par contre le franc-parler de Kambulu.
« Mes très chers compatriotes, notre pays traverse une période sombre marquée par un désordre savamment orchestré par le hold-up électoral de 2018 suivi par le simulacre d’élection 2023. Toutes les contrées du pays sont en proie à un recule social. La situation désastreuse du Grand Kasaï courageusement décrite par le Gouverneur du Kasaï Central, l’archevêque de Kananga et l’évêque de Mwene-Ditu, illustre la détresse de notre pays tout entier et une absence de vision qui ruine le pays lentement mais sûrement vers un suicide collectif», a déclaré Martin Fayulu.
Le Gouverneur du Kasaï Central, lors du point de presse tenu conjointement avec le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, et celui des ITPR, Alexis Gisaro, à l’occasion de la visite itinérante du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a décrit une situation chaotique dans sa province. Joseph Moïse Kambulu a vivement critiqué l’inaction du gouvernement dans certains secteurs, notamment en matière d’infrastructures.
Il s’est dit peiné d’admettre que sa province a été « abandonnée » par le pouvoir central. « La population a dit « nous voulons la route Kananga – Kalamba Mbuji ». La population a dit « nzembu », ce qui veut dire le courant. La population a dit « mayi », ce qui veut dire « eau ». La population a dit « voiries urbaines ».
Jean-Fidele Mamba
