La province de Lomami et celle du Sankuru figure parmi les deux provinces de l’espace Grand Kasaï n’ayant pas carrément reçu, le week-end dernier, les bus de la Société de transport du Congo (Transco) pour des raisons jusqu’à présent inconnues.
Il n’a fallu que quelques heures pour voir cette triste nouvelle connaître un revirement à 90°. En effet, la jeune province peut enfin essuyer ses larmes et espérer voir bientôt des bus Transco rouler sur ses artères.
Selon notre source, le Gouverneur de Lomami en personne a été aperçu le week-end dernier au cabinet du Ministre de transport. En séjour à Kinshasa depuis pratiquement 6 jours, l’autorité provinciale a, selon la même source, plaidé auprès du Directeur de cabinet du ministre en faveur du déploiement des bus Transco pour assurer le transport en commun à Lomami comme dans d’autres provinces de la République Démocratique du Congo.
La cellule de communication de Nathan Ilunga qui confirme la nouvelle ce lundi indique de son côté qu’au cours de ces échanges, le Gouverneur a laissé entendre au Dircab du ministre de tutelle que la province de Lomami étant parmi celles du Grand Kasaï, elle ne doit pas subir la marginalisation sous prétexte qu’elle n’a pas d’infrastructures routières à même de permettre la circulation des bus TRANSCO. Séance tenante, il a rassuré au warrior Chérubin Okende que son gouvernement s’est déjà engagé dans l’entretien de la voirie urbaine afin de rendre fluide la circulation de la population et des engins roulants.
Pour sa part, le ministre provincial de mines, énergie et ressources naturelles qui était dans la suite du Gouverneur, la demande du chef de l’exécutif lomamien a vite trouvé échos favorable auprès de son interlocuteur qui, sur place, a demandé à son hôte de laisser un délégué afin d’avoir une séance de travail avec la société TRANSCO.
Si pour l’heure le déploiement des bus qui est déjà un acquis, il faut néanmoins remplir certaines conditions avant son effectivité. Parmi les préalables, la disponibilité d’un hangar, de cinq mécaniciens en raison d’un par bus pour le suivi, la formation des chauffeurs mais aussi la disponibilité d’une voirie appropriée.
Elie Tshimpanga