PubliciteLe 16 avril 2025, au Conseil de sécurité des Nations Unies, la ministre d’État congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, a prononcé un discours empreint de douleur et de dignité. Elle a rappelé que le génocide rwandais de 1994 n’a pas seulement dévasté le Rwanda, mais a également plongé la République Démocratique du Congo dans une tourmente sans fin.
La cheffe de la diplomatie congolaise a dénoncé la résolution 918 (1994), qui, sous le prétexte d’une aide humanitaire, a permis aux auteurs du génocide de fuir vers la RDC, entraînant une instabilité régionale persistante.
Elle a décrit la souffrance du peuple congolais comme un fardeau invisible, porté depuis trois décennies sans reconnaissance internationale. Elle a introduit le terme « GENOCOSTE », symbolisant le coût humain et économique insupportable que la RDC continue de payer.
Dans un appel vibrant, Thérèse Kayikwamba Wagner a imploré la communauté internationale de ne plus ignorer la douleur du Congo. Elle a exigé une reconnaissance sincère et une action concrète pour réparer les injustices passées.
Cet appel, empreint de dignité et de souffrance, résonne comme un cri de justice qui ne saurait être ignoré.
Elie Tshimpanga
