Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont découvert ce jeudi 9 janvier 2024 l’étendue du chaos et des destructions laissées derrière par les combattants de l’Alliance des Forces de Changement (AFC/M23) lors de leur fuite désordonnée.
Parmi leurs trouvailles, les soldats congolais ont mis la main sur plusieurs équipements militaires étiquetés comme étant fabriqués au Rwanda, indiquant une provenance ou soutien matériel de ce pays. Des photographies documentant cette découverte ont été prises, illustrant clairement ces équipements ainsi que la dévastation causée par le retrait précipité des rebelles.
“Preuves irréfutables” du soutien de ce pays à ces terroristes » selon des témoins.
Ce jeudi matin, il a été signalé que les rebelles du M23 ont engagé une nouvelle contre-offensive dans leur tentative de reprendre le contrôle des localités de Ngungu et du centre de Masisi, selon des informations relayées par la Société civile. Cette escalade de violence dans la région soulève des inquiétudes croissantes parmi les habitants et les responsables locaux.
C’est précisément dans ce climat de tension et d’instabilité que le ministre de la Justice s’est exprimé publiquement pour lancer un avertissement, soulignant la nécessité de respecter les lois en vigueur et menaçant de poursuites judiciaires quiconque serait pris en flagrant délit de collaboration avec les forces rebelles.
Le gouvernement, à travers cet avertissement, réaffirme son engagement à restaurer la paix et la sécurité dans la région tout en condamnant fermement les actions menées par le M23.
Rédaction