Un événement alarmant s’est produit ce mardi 27 mai 2025 à l’Institut Charles Luanga, en plein cœur de la commune de bondoyi (province de Lomami). Une élève de 8e année, Ngomba Marlène, a perdu connaissance après avoir été violemment frappée au ventre par un enseignant de l’établissement.
Selon les témoignages recueillis par Lomamiinfos.net, l’incident s’est déroulé devant la direction de l’école. L’enseignant, qui poursuivait d’autres élèves, aurait ignoré les protestations de la jeune fille, qui l’avait averti de son état de santé fragile à la suite d’une récente opération. Malgré cela, il l’a fouettée sans ménagement.
« L’enseignant m’a frappée alors que j’étais devant la direction, au moment où il poursuivait des élèves qui étaient à la grille. Je lui ai dit de ne pas me frapper car j’ai été opérée. Lorsque j’ai tourné le dos, il m’a fouettée rapidement au ventre et je suis tombée », a témoigné Marlène, encore hospitalisée au centre de santé Bel Ange.
L’adolescente a été immédiatement transportée dans cet établissement de santé où elle est toujours sous observation médicale.
Face à la gravité des faits, notre rédaction a tenté de recueillir la réaction du préfet de l’Institut Charles Luanga. Ce dernier a catégoriquement refusé de s’exprimer, arguant que les journalistes ne lui avaient pas présenté d’ordres de mission, malgré la présentation de cartes de presse. Il a même menacé de poursuites judiciaires en cas de publication.
Cet incident relance une fois de plus le débat sur les violences en milieu scolaire. Rappelons que la loi-cadre sur l’enseignement en République Démocratique du Congo interdit formellement les punitions corporelles. Ces actes, au-delà d’être inacceptables sur le plan moral, sont également sanctionnés par le Code pénal congolais.
Onésime Tshiunza/ Correspondant