Mwene-Ditu : Affaire meurtre des chinois, le commandant ville de la PNC, Bureau 3, ainsi que le commandant EMI ont été transférés à la Cour militaire du Kasaï oriental pour y être jugés[photo d’illustration]

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Poursuivi pour violation des consignes formellement établies à l’article 113 du Code Pénal Militaire, le commandant du Commissariat urbain de la PNC Mwene-Ditu, le Major Saint-Thomas Onomeya, et ses collaborateurs ont été officiellement transférés à Mbujimayi, ce mercredi 15 janvier 2025.

Cette action fait suite à une longue investigation les visant pour des actes jugés graves, devant la Cour militaire du Kasaï oriental, où ils sont censés s’expliquer sur les faits qui leur sont reprochés.

Le colonel Bora Uzima Justin, auditeur militaire de la garnison de Mwene-Ditu, a souligné que leur comportement négligeant a eu des répercussions négatives considérables, entachant non seulement l’image de la Police Nationale Congolaise (PNC), mais également celle de la République Démocratique du Congo (RDC) aux yeux des partenaires chinois, avec lesquels la RDC entretien des relations stratégiques.

Ce dossier trouve son origine dans l’enquête sur le meurtre tragique de ressortissants chinois à Mwene-Ditu. L’auditorat militaire avait alors procédé à l’arrestation de plusieurs responsables, incluant le commandant de la PNC de la ville de Mwene-Ditu, le Bureau 3, ainsi que le commandant de l’escadron d’intervention mobile.

Le point d’achoppement était leur décision pourtant illégale de détacher le Brigadier-chef Mutombo Kanyemesha Dominique pour garantir la protection d’un groupe de citoyens chinois, déployement qui dépassait les prérogatives autorisées par leur unité. De surcroît, l’attribution d’une arme à ce brigadier sans suivi des protocoles requis représentait une infraction grave aux règles de déploiement et de dotation normales pour les membres des forces de l’ordre vêtus de l’uniforme.

Alain Bingila

Lomamiinfos

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