L’Assemblée provinciale de Lomami est secouée par une vive tension après un acte de violence impliquant son vice-président, Augustin Malangu Ndjibu. Ce samedi, plus de vingt députés provinciaux ont signé une déclaration politique lui retirant leur confiance.
Selon le député Sébastien Kashimpo Yamutalua, qui a lu la déclaration, Malangu est accusé d’avoir agressé physiquement un collègue en pleine réunion officielle et d’avoir déchiré une pétition le visant, en violation des articles 108, 118 et 123 du Règlement intérieur.
Les signataires dénoncent également un comportement récurrent d’agressivité verbale et physique, ainsi que des campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux orchestrées par des « milices numériques » proches du vice-président. Ils y voient une tentative de division communautaire.
Les députés réaffirment leur attachement à la vision du président Félix Tshisekedi, basée sur l’unité nationale et la stabilité des institutions. Ils appellent la jeunesse au calme et à rejeter tout discours de haine.
Enfin, ils demandent aux autorités provinciales et nationales de tirer toutes les conséquences des actes posés par Augustin Malangu, jugés préjudiciables au bon fonctionnement de l’Assemblée provinciale.
La Rédaction