Lomami : L’Inspection Générale de la Police désormais opérationnelle, le Colonel Jean-Claude Fataki fixe le cap devant la presse

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Deux semaines après l’implantation de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) dans la province de Lomami, le Commissaire Principal Jean Fataki, Chef d’Antenne, a tenu son tout premier point de presse à Kabinda. Une sortie médiatique destinée à présenter cette structure de contrôle interne encore méconnue du grand public à Lomami.

Une structure clé pour une police exemplaire

Le Commissaire supérieur principal Fataki Jean a rappelé que l’Inspection Générale de la Police Nationale, créée par l’ordonnance présidentielle du 12 juin 2007 et consolidée par la loi organique de 2011, est chargée du contrôle, de l’audit, de l’enquête et de l’évaluation au sein de la Police Nationale Congolaise (PNC). Placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, cette structure a pour mission de promouvoir la discipline, l’éthique et la bonne gouvernance au sein de la PNC.

Des missions au cœur de la réforme policière

À baton rompu, le Colonel Fataki a révélé les principales missions de l’IGPN : garantir le respect des droits humains, contrôler la gestion des ressources, suivre l’équité de genre, superviser la paie, évaluer les équipements, les infrastructures, la formation, ainsi que les performances des services de police. « Notre devise est claire : Fermeté, Intégrité, Impartialité », a-t-il souligné.

La sensibilisation comme point de départ

Avant d’entamer les contrôles et évaluations proprement dits, l’IGPN entend mener une campagne de sensibilisation à l’éthique policière, tant auprès des agents que de la population. Jean-Claude Fataki s’est dit déterminé à œuvrer dans le respect de la loi, en étroite collaboration avec les autorités provinciales.

Une ligne directe pour dénoncer les abus

Enfin, le chef de l’IGPN/Lomami a encouragé les citoyens à signaler tout abus de la part des policiers. Un call center est désormais accessible : Vodacom : 114 et autres réseaux : 081 555 5944

Signalons que l’IGPN se veut une sentinelle de la légalité et un levier de la confiance entre police et population.

Sylvain Fizé Mukadi

Lomamiinfos

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