Les prix des biens de première nécessité ont considérablement augmenté à Tshofa, secteur portant le même nom dans le territoire de Lubao, au nord de la province de Lomami, en République Démocratique du Congo.
Cette hausse des prix est particulièrement marquée pour les denrées alimentaires, mettant à rude épreuve le pouvoir d’achat des habitants. Par exemple, le prix d’un kilogramme de farine de manioc, qui était vendu à 2 000 francs il y a tout juste une semaine, a atteint aujourd’hui 5 000 francs, enregistrant une augmentation vertigineuse de 3 000 francs.
Jacques Nyembo Kapuadi, un résident de Tshofa, attribue cette flambée des prix à une production agricole insuffisante, causée par l’épuisement de la fertilité des sols. Il sollicite une intervention du gouvernement provincial afin qu’il prenne conscience de cette situation critique et qu’il procède à la distribution de boutures améliorées pour aider à éradiquer la famine qui menace la région.
Face à cette hausse continuelle des prix, les ménagères expriment leurs difficultés à subvenir aux besoins élémentaires de leurs familles. En quête de solutions, la population de Tshofa se tourne vers Lubao pour s’approvisionner et tenter ainsi de nourrir leurs foyers plus efficacement.
Il est crucial de souligner que la population appelle instamment les autorités locales à agir rapidement pour trouver des solutions et atténuer la pression quotidienne que la flambée des prix exerce sur leur vie quotidienne.
Adolphe KITENGE depuis LUBAO