PubliciteCertains agents de la direction nationale de la préparation de la paie et de la maîtrise des effectifs des enseignants et du personnel administratif des établissements scolaires (DINACOPE Lomami 2), chargés de faire le contrôle physique systématique des enseignants, dans la province éducationnelle Lomami 2 plus précisément dans la sous division de Ngandajika 3, sont accusés de monnayer ce travail qui devrait se faire gratuitement.
D’après les témoignages obtenus par le député provincial Josué Nkomue, ces fonctionnaires exigent des sommes de 25 000 Francs Congolais par enseignant, avec une pression exercée sur le directeur des études.
Profondément préoccupé par cette attitude qui n’est rien d’autre que des antivaleurs, le député Josué Nkomue, depuis la tribune de l’Assemblée provinciale, a exigé du ministre provincial de l’Éducation, Lebon Mpanya, une clarification sur ce dossier.
Affirmant être attentif aux préoccupations de sa base, l’élu du territoire vert de Ngandajika a en outre révélé que les enseignants victimes de cette pratique s’abstiennent de dénoncer par crainte de représailles. Ces derniers ont estimé opportun d’en faire part à leur représentant, qui n’a pas non plus été épargné par les menaces téléphoniques.
Invité à apporter des éclaircissements, le chef de l’éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté à Lomami a exprimé sa gratitude envers le représentant légitime du peuple de Ngandajika pour l’information qu’il venait de lui fournir. Tout en promettant de mener des enquêtes rigoureuses afin de sanctionner les responsables, Lebon Mpanya Mumpev’ile a informé le représentant provincial qu’aucun frais n’est requis pour le traitement des dossiers ou pour l’inscription des enseignants sur les listes de paie, voir même pour ce contrôle physique.
Sylvain Fizé Mukadi
