Kasaï-Oriental : La province a bénéficié de 3.000.000 $ pour son développement et le Sénateur Alphonse Ngoyi Kasanji appelle à privilégier l’agriculture

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Cela ne fait l’ombre d’aucun doute, au-delà des jeeps destinés aux administrateurs des territoires, la province du Kasaï-Oriental a aussi bénéficié d’une somme de trois millions de dollars américians pour financer son développement. La prochaine utilisation de ces fonds suscitent cependant de nombreuses réactions.

C’est l’appel du Sénateur élu du coin, Alphonse Ngoyi Kasanji qui réveille les esprits. D’abord Alphonse Ngoyi Kasanji indique que ces fonds ont déjà été mis à la disposition de la province par le ministre des finances, Doudou Fwamba avant qu’il ne rejoigne Kinshasa après le séjour du Président Félix Tshisekedi dans l’espace Grand Kasaï.

Non seulement Ngoyi Kasanji salue ce financement, premier du genre depuis l’existence de la province mais aussi l’ancien gouverneur est-kasaïen en appelle à une bonne utilisation. Selon lui, les premières nouvelles en sa possession sont déjà mauvaises quant à l’utilisation de cette somme colossale.

A bien le lire sur son compte Facebook officiel, il se dégage une tendance à utiliser ces trois millions pour la construction d’une ou deux routes en pavés de jardin, ce qui peut coûter jusqu’à 30 mille dollars le Kilomètres, selon ses explications, si l’on choisit des pavés en plastique.

« J’attires l’attention de toutes les forces vives de la province du Kasaï Oriental quant à l’utilisation de ces trois millions de dollars envoyés à notre gouverneur Kapo dont on parle de construire une ou deux avenues en pavés propices aux jardins ou aux parkings et pas des avenues où passent les véhicules aux gros tonnages. Ça peut paraître beau, mais c’est à usage unique.», écrit-il.

Alors que la capitale mondiale du diamant industriel bénéficie déjà de beaucoup de projets de réhabilitation et construction des routes, le sénateur Ngoyi Kasanji appelle plutôt l’actuel Gouverneur Jean Paul Mbwebwa Kapo à affecter cette somme à l’agriculture ou encore aux projets de réhabilitation des routes de desserte agricole avec des méthodes plus efficaces en terme de durabilité et fiabilité des routes mais aussi des méthodes moins coûteuses, afin de faciliter l’évacuation des produits agricoles de première nécessité vers la ville de Mbuji-Mayi, centre de consommation.

Au Kasaï-Oriental, la question de la rareté du maïs, denrée de première nécessité, n’est toujours pas entièrement résolu. Cette denrée coûte encore assez chers sur les marchés locaux de la ville de Mbuji-Mayi, principal centre de consommation.

Elie TSHIMPANGA MUTOMBO

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