PubliciteÀ Kananga, chef-lieu du Kasaï Central, une affaire judiciaire secoue le Conseil Provincial de la Jeunesse (CPJ). Le président de cette institution, élu il y a environ trois mois, est visé par des accusations graves de viol et de harcèlement sexuel, portées par une ancienne réceptionniste de son bureau.
Selon les déclarations de la plaignante, aujourd’hui sans emploi, elle aurait été victime de pressions répétées dans un cadre professionnel, qui auraient abouti à des rapports non consentis. Elle affirme également avoir été licenciée sans explication, peu de temps après les faits présumés.
Un mandat d’amener attribué à cette affaire a circulé sur les réseaux sociaux, entraînant l’arrestation du président du CPJ par la police de Kananga. Il a passé une nuit en détention avant d’être relâché. À ce jour, aucune charge formelle n’a été annoncée publiquement.
La victime présumée aurait rejeté une proposition d’indemnité de sortie d’un montant de 85 000 francs congolais, qu’elle juge dérisoire face aux préjudices subis. L’affaire demeure sensible, et une réaction officielle du CPJ/Kasaï Central est attendue dans les prochaines heures.
Cette situation met en lumière la question du respect de l’éthique au sein des institutions de jeunesse et soulève de vives interrogations sur la protection des droits des employés dans le milieu professionnel.
Serge KABULU
