Kasaï Central : Le CPJ demande la suspension de son président après des accusations de viol et de harcèlement sexuel

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Le Conseil provincial de la jeunesse (CPJ) du Kasaï Central est finalement sorti de son silence après les graves accusations de viol et de harcèlement sexuel portées par une réceptionniste à l’encontre de son président, Emmanuel Kabangu.

Dans une lettre adressée au chef de division provinciale de la Jeunesse et de l’Éveil patriotique, dont une copie est parvenue à la rédaction de Lomamiinfos.net ce lundi 19 mai 2025, les membres du CPJ dénoncent cet acte jugé immoral et demandent la suspension immédiate d’Emmanuel Kabangu de ses fonctions.

Cette mesure, soulignent-ils, devrait rester en vigueur jusqu’à la tenue d’une assemblée générale, conformément à l’article 46 de l’arrêté ministériel n°078/KB/MIN/JECN/YBZ/2021 du 14 août 2021 portant création et fonctionnement du Conseil des jeunes en RDC.

En plus de la suspension, le CPJ recommande que l’intéressé remette sans délai les insignes du Conseil, qu’il n’engage plus l’institution auprès de tiers, encore moins auprès d’autres structures de jeunesse, et qu’il lui soit strictement interdit d’accéder au bureau du Conseil ou à tout autre lieu d’encadrement de jeunes.

Dans ce même courrier, le CPJ réaffirme son engagement en faveur de la promotion de la masculinité positive et de la lutte contre toutes formes d’anti-valeurs.

Pour rappel, Emmanuel Kabangu avait été brièvement interpellé par la police en fin de semaine dernière, avant d’être relâché quelques heures plus tard.

Désormais, tous les regards sont tournés vers les autorités provinciales de la jeunesse. Quelle suite réserveront-elles à cette demande ? L’avenir du CPJ pourrait bien en dépendre.

Affaire à suivre de très près…

Serge KABULU

Lomamiinfos

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