PubliciteUn ravin situé à quelques mètres de l’église catholique orthodoxe, en bordure de la route principale menant à l’ISTM Kabinda, dans le quartier Kabondo, ville de Kabinda (province de Lomami), menace de couper en deux cette artère vitale reliant Kabinda au territoire de Ngandanjika.
Selon le constat effectué par les reporters de Lomamiinfos.net, les récentes pluies qui se sont abattues sur la ville de Kabinda ont accéléré l’érosion du sol, aggravant l’avancée du ravin et semant l’inquiétude parmi les usagers de ce tronçon.
Interrogés sur place, plusieurs usagers expriment leur vive inquiétude face au danger que représente ce ravin. Ils lancent un cri d’alarme aux autorités compétentes de la province afin qu’elles prennent des mesures urgentes pour en stopper la progression.
« Ce que nous demandons aux autorités, c’est d’agir sans tarder. Ce ravin constitue un grand danger pour nous, les usagers de cette route. Si les pluies persistent, la route risque d’être coupée en deux, et il n’y aura plus de passage », a alerté un usager rencontré sur les lieux.
Par ailleurs, les étudiants de l’ISTM Kabinda appellent à une intervention rapide des autorités pour trouver une solution durable.
« Vu la vitesse à laquelle le ravin progresse, nous demandons aux autorités provinciales et nationales de prendre cette situation au sérieux, avant qu’il ne soit trop tard. Si rien n’est fait dans les jours à venir, cette route pourrait être complètement coupée. En tant qu’étudiants de l’ISTM Kabinda, cela nous compliquera énormément l’accès au campus. La majorité d’entre nous, y compris nos autorités académiques, empruntent ce chemin. Que les autorités réagissent, s’il vous plaît », a plaidé un étudiant au micro tendu par Lomamiinfos.net.
Il convient de rappeler que cette route principale, d’importance économique et commerciale, relie la ville de Kabinda aux localités de Kisose, Munyengie et jusqu’au territoire de Ngandanjika. Sa coupure aurait un impact significatif sur l’économie et le commerce du chef-lieu de la province de Lomami.
Mardochée Kilolo Ntambue/ Correspondant
