Ce serait certainement le premier dossier que devra examiner la Cour Constitutionnelle après sa rentrée judiciaire intervenue le week-end dernier.
Plusieurs requêtes ont été introduites à son office pour obtenir l’invalidation des certains candidats à la course présidentielle. Parmi ces requêtes figure celle de M. Junior Tshivuadi qui a saisi la Cour Constitutionnelle, le samedi 21 octobre, afin d’obtenir l’invalidation de la candidature de Moïse Katumbi.
Le plaignant présenté comme ancien agent d’une des entreprises de l’ancien Gouverneur du Katanga accuse son ancien patron de plusieurs griefs, notamment de ne pas posséder la nationalité congolaise d’origine.
D’après Junior Tshivuadi, « La Cour constitutionnelle doit rejeter la candidature présidentielle de ce dernier et le retourner devant le parquet général près la cour d’appel du Haut Katanga pour la continuité de la procédure pénale (tautologie avec la requête du 10 août et 23 août 2023) ».
En effet, l’auteur de la requête accuse aussi Moïse Katumbi de corruption, détournements des mains d’œuvres, falsification des contrats des travailleurs, usages des faux numéros d’immatriculation et dates d’engagement, faux en écritures, participation à l’exploitation illégale des ressources congolaises dans le fait de transfert des minerais vers une autre destination.
La Commission Électorale Nationale Indépendante « CENI » aurait également été notifiée comme partie prenante à ce dossier alors que les voix se lèvent pour fustiger cette attitude. Le parti politique Ensemble pour la République estime que ce sont des manœuvres orchestrées pour écarter un »adversaire de taille ».
Sylvain Fizé Mukadi